Qui sommes-nous

LES ORIGINES

La famille Dumay est originaire de Bannegon.

Auguste Dumay en était parti pour s’installer dans l’Aisne, puis à Paris.

Ils sont revenus pendant la guerre chez Pierre Dumay à la Croix des Pouzes (lieu-dit de Bannegon), afin d’éviter à Auguste d’être emmené de force pour travailler en Allemagne.

Jacques Dumay nous raconte :

« C’est pour cela que nous sommes venus, par la force des choses, sinon nous restions à Paris, d’autant plus que j’étais inscrit pour travailler au journal, Au Petit Parisien.

Mon père est parti le premier pour reprendre l’entreprise de Gabriel Alliaume. Il avait un oncle à Saint Pierre le Moutier, en zone occupée, qui travaillait comme sabotier au Veurdre, en zone libre. Mon grand-oncle lui avait dit : « Viens avec moi, tous les matins les Allemands boivent le café et les fusils sont pendus au râtelier. Toi tu passes sous la barrière et tu galopes, moi j’essaie de les retenir » Et il est passé comme ça.

Ma mère, mes sœurs et moi-même l’avons rejoint plus tard, avec un passeur, vers minuit. Nous avons pris une pirogue, un petit bateau qui était planqué dans un fossé, à 300 mètres en dessous du pont du Veurdre. Nous apercevions les Allemands sur le pont avec leurs chiens.

A cette époque j’avais tout juste 15 ans, et du jour au lendemain, il a fallu que je me mette au boulot. Nous avons commencé à travailler avec du vieux matériel, il n’y avait que des tarières pour percer des trous, des ciseaux, un marteau, une paire de pinces et des clous !

En 1943 mon père a fait revenir de l’Aisne du matériel par bateau, il avait récupéré le matériel de son beau-frère, tué par les Allemands. Du matériel en mauvais état parce qu’un obus était tombé dans la cour où il était entreposé.

A l’époque nous avons commencé à travailler les portes d’écluses, nous n’avions pas de hangar, nous devions travailler dehors, il mettait des piquets dans le sol, c’était vraiment archaïque ! Malheureusement le canal s’est arrêté en 55, nous avons cessé de faire des portes en 53, 54, c’était terminé.

Il fallait tout de même manger, nous avons donc acheté un camion américain, un Chevrolet, pour rouler des cailloux. A l’époque il n’y avait que la route de Sancoins qui était goudronnée, les autres routes étaient en pierre, et il fallait reboucher les trous. Nous avons fait cela pendant 2, 3 ans, il n’y avait rien d’autre à faire…

Nous avons tout de même eu une maison ou deux à faire, mais rien d’exceptionnel.

Et puis mon père est tombé malade, je l’ai perdu, il avait 58 ans.

Là, un client m’a demandé de réaliser un escalier, je n’avais jamais fait d’escalier ! C’était mon père qui était charpentier-escaliéteur. Il me disait toujours : « plus tard, je te montrerais, plus tard… ». Il n’a pas eu le temps.

Je suis donc parti à Saint Amand dans la plus grosse menuiserie du secteur, chez Monsieur BILLON. Je lui ai demandé de l’aide pour réaliser cet escalier. Je ne me sentais pas les capacités de le faire, pour avoir des reproches après. Monsieur BILLON m’a répondu : « J’vais te dire une chose, l’escalier tu l’feras ! ». Je lui ai dit d’accord mais il va falloir tout m’expliquer.

Monsieur BILLON s’est déplacé jusqu’à Bannegon, il est venu deux ou trois fois, il m’a dit « Tu fais comme-ci, comme ça… ». Et puis, ma foi, j’ai monté l’escalier, et depuis j’ai toujours fait des escaliers.

Dans les années 60, il y a eu une grosse période de construction, cela nous a permis de payer nos dettes, d’acheter notre maison et de faire construire l’atelier. Voilà. »

LA CREATION

L’entreprise a donc été créée en 1942 par Auguste Dumay, puis reprise en 1959 par son fils Jacques Dumay.

Après avoir commencé des études de géomètre à Nevers, Christian Dumay (fils de Jacques) a intégré l’entreprise familiale à l’âge de 19 ans.

Sa formation s’est faite sur le terrain en fonction des chantiers, son père lui a transmis son savoir-faire.

En 1986, à la retraite de Jacques Dumay, Christian a repris les rênes de l’entreprise, et a commencé par embaucher 2 personnes pour répondre à la demande des clients.

En 2000, Guillaume, fils de Christian, intègre l’entreprise après des études de menuiseries à l’école nationale des métiers du bâtiment de Felletin.

C’est Guillaume qui a développé l’activité de menuiserie aluminium et PVC en ouvrant un site à Orval.

AUJOURD’HUI

En 2014, c’est tout naturellement que Guillaume devient dirigeant de l’ensemble de la Société, il décide d’ouvrir ce show-room à Saint Amand et de réintégrer l’atelier bois sur ce même site.

Aujourd’hui, il gère l’entreprise partagée sur 2 sites : 

  • Saint Amand Montrond : magasin d’exposition et atelier bois
  • Orval : pôle administratif et atelier aluminium.

Depuis plus de 70 ans, ce sont 4 générations qui se transmettent leurs valeurs et leurs savoir-faire afin de vous satisfaire pour le mieux.